Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé, ce jeudi, le conseil des ministres. Un conseil largement attendu, à travers le pays, notamment, avec l’espoir d’entendre des mesures, voire, des promesses, en rapport avec le résolution de certains problèmes, qui sont, de l’avis, même, du président Saïed, extrêmement urgents et qui constituent des priorités pour le gouvernement.
Il s’agissait, entre autres, du dossier de la crise environnementale à Sfax, et celui de la cherté de la vie. Pour le premier dossier, le président l’avait abordé lors du dernier conseil, et avait donné des consignes fermes. C’est pour cette raison que les sfaxiens ont espéré et attendu le conseil de ce jeudi, pour pouvoir, enfin, respirer. Mais, rien de rien ! Aucun mot n’a été prononcé dans le conseil, concernant leur calvaire. Les sfaxiens étaient désespérés, sachant pertinemment que le président n’a pas oublié leur problèmes, ils pourraient conclure qu’il a dû renoncer devant l’incapacité de son gouvernement de trouver ou de faire appliquer une solution rapide. Et probablement c’est avec le sentiment de désespoir et de ceux qui ont été abandonnés à leur sort, que les sfaxiens risquent de se rabattre sur la batterie de protestations. Et ils ont commencé, aujourd’hui, même, à investir les rues, infestées, de leur ville. Et ces protestations risquent de s’amplifier, et il faudrait, tout de même, se méfier de la colère des sfaxiens. Il suffirait de demander aux prédécesseurs !
L’autre dossier urgent, celui de la cherté de la vie, et de l’incapacité des tunisiens à faire face aux menues dépenses quotidiennes, a, lui aussi, été négligé, ce jeudi ? Et aucune mesure n’a été prise pour alléger le fardeau des citoyens. Mais, bien au contraire, ils ont été choqués d’entendre le président leur demander de mettre la main à la poche et de donner de l’argent pour aider l’Etat !
A l’issue du conseil des ministres d’aujourd’hui, les tunisiens pourraient avoir le pénible sentiment d’être en face d’un gouvernement au service des agendas du président, et non à l’écoute de leurs soucis, et à la recherche de solutions pour eux !
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