La Tunisie a connu huit années de sécheresse, ce qui s’est traduit par des recettes annuelles en eau dans les barrages, inférieures à la normale, a déclaré mardi 25 mars 2025 le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydriques et de la Pêche, Ezzedine Ben Cheikh.
Le ministre a expliqué que les barrages sont actuellement remplis à 35,3 %, soit 33 millions de mètres cubes de moins que l’année dernière.
Dans ce contexte, M. Ben Cheikh a expliqué que le manque de remplissage des barrages par rapport à l’année dernière équivaut à un mois de consommation d’eau.
Il a ajouté que la Tunisie a pu résister aux années de sécheresse grâce à l’infrastructure mise en place dans les années 1970 et 1980, notamment le réseau de barrages qui relient les canaux d’eau et les stations de pompage, en particulier dans le nord-ouest, ce qui leur permet de couvrir le manque d’eau avec un autre barrage.
Le ministre a annoncé la construction prochaine de nouveaux barrages, lors de son intervention en marge de la célébration par le ministère de la Journée mondiale de l’eau sous le slogan « Gérer la demande en eau entre la réduction des pertes d’eau et l’utilisation des eaux non conventionnelles ».
Il a précisé qu’une étude a été préparée en partenariat avec plusieurs parties, qui stipule notamment la nécessité de recourir aux eaux non conventionnelles, de minimiser les pertes d’eau au niveau des canaux et de recourir aux eaux non conventionnelles, à savoir les eaux traitées pour l’irrigation, le dessalement de l’eau de mer ou des eaux souterraines salines.
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