Les services du contrôle économique relavant du ministère du commerce ont publié leur rapport concernant leur activité sur l’année en cours.
Les responsables de ce service n’étaient pas peu fiers d’exhiber un bilan de plus de 77 mille contraventions relevées, sur près de 519 mille contrôles. Avec, donc, une augmentation de près de 55% par rapport à la même période de l’année écoulée.
Mais le problème, c’est que toute cette activité « louable » n’a eu aucune répercussion sur le calvaire quotidien vécu par le consommateur. Aucune baisse des prix, ni aucune répression évidente des commerçants qui sont en train de les voler à loisir, au su et au vu de tout le monde, en opérant les prix qu’ils veulent, dans une impunité totale et absolue.
Donc, malgré les efforts fournis par ces services de contrôle, notamment, en ce qui concerne la spéculation ou la contrebande, comme ils le font si bien remarquer, les résultats à l’échelle du consommateur sont nuls.
Pire encore. Ces campagnes, conduites dans la hâte et sans détail, auraient, à ce que disent les producteurs, de gravissimes retombées sur le ravitaillement des marchés. Ainsi, les producteurs vivent, à ce qu’il parait, dans la peur. La peur de se voir saisir la marchandise, et la peur de se retrouver en prison. Donc, plus personne ne veut stocker, et plus personne ne veut transporter d’une région à l’autre. Ce qui a, à la fin, aggravé, encore plus, le problème de la disponibilité des produits sur le marché.
Il faudrait, peut-être, mieux, revoir la stratégie de ces services de contrôle, pour qu’ils laissent les gens travailler dans la légalité, et qu’ils s’intéressent, un tantinet, aux soucis du consommateur, en faisant un tour du côté des vendeurs en détail qui sont en train de faire des ravages sur les bourses des familles, nullement inquiétés par des services de contrôle, entièrement versés dans la « pêche au gros » !
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