Le président chinois s’est rendu, ce mardi, dans la province de Wuhan, épicentre et lieu d’émergence de l’épidémie de coronavirus qui est en train de ravager le monde. Il y est allé pour signifier au monde entier que la Chine est arrivée à venir à bout de l’épidémie au Wuhan, et que pour le reste des provinces, çà ne sera plus qu’une question de temps.
Beaucoup d’enseignement sont à retenir de ce vrai exploit des autorités chinoises. Le premier enseignement concerne la durée de l’épidémie, puisqu’au Wuhan, cette épidémie aura duré entre 10 et 12 semaines. On connait, donc, la durée de la vague de cette épidémie, c’est-à-dire, la durée entre la date de parution des premiers cas, et celle du ralentissement des contagions et de la notification de nouvelles victimes.
On sait, désormais, à quoi s’attendre en termes de durée de la crise, bien que l’épidémie au Wuhan pourrait être considérée comme anormalement prolongée, car, au début on ne savait pas à quoi on avait affaire, et il y a eu un assez long temps de latence, avant de comprendre la gravité de la situation, et le déclenchement des mesures de lutte contre le virus. Ailleurs, les délais pourraient être plus courts, en raison de l’état de préparation des pouvoirs, et en raison d’une moindre densité de population qu’en Chine.
Mais ce qu’il faut savoir c’est que pour atteindre ce résultat, la Chine a établi un plan draconien, et qu’il ne faudrait pas espérer faire aussi bien, si on n’applique pas, au moins, les mêmes mesures.
Nos décideurs, savent, maintenant (on ose l’espérer), ce qu’il leur reste à faire. Ils auront la chance de pouvoir compter sur la coopération des pouvoirs chinois, pour établir le meilleur plan d’action possible, pour combattre cette épidémie. Et c’est tant mieux, puisque l’ambassadeur chinois à Tunis a transmis, il y a quelques jours, la volonté de son gouvernement d’aider la Tunisie à se prémunir contre cette maladie.
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