Lors de son intervention sur les ondes d’une radio privée, Mounir Bezzarga, professeur universitaire de mathématiques, a démenti les propos de Makhlouf, clarifiant qu’il s’agissait d’un simple complément alimentaire qui aurait présenté des résultats positifs sur des personnes contaminées par la Covid-19.
Bezzarga a par la même occasion expliqué, que ce complément alimentaire ne nécessitait pas de tests cliniques puisqu’il ne s’agit pas d’un médicament.
Fidèle à lui-même, Seifeddine Makhlouf semble mélanger le vrai et le faux, en déclarant lors d’une séance plénière, tenue samedi 28 novembre et consacrée à l’examen du projet de la loi de finances complémentaire au titre de l’année 2020, l’existence d’un médicament contre la Covid-19, inventé par un laboratoire tunisien.
A titre de rappel, le directeur de l’Institut Pasteur de Tunis, Hechmi Louzir avait également assuré qu’aucun remède ni vaccin tunisien n’a été fabriqué. «Aucune trace de ce remède ni d’un éventuel médicament tunisien n’existe dans les rapports officiels», a-t-il affirmé.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires