Les chiffres officiels du ministère de la santé ne le précisent pas, mais les informations obtenues çà et là, à partir des directions régionales de la santé, sont formelles. Il y a une grande part des nouveaux cas de covid enregistrés chaque jour, qui surviennent chez les élèves des écoles et des lycées, dans les différentes régions du pays.
Une indication pareille aurait du susciter une réaction immédiate des autorités sanitaires. Mais c’est sans compter avec la nonchalance et le laisser aller devenus endémiques au sein du ministère de la santé. En effet, aucune action, ou réaction n’est venue, malgré la situation qui devient assez critique. Les foyers qui se multiplient en milieu scolaire, risquent de faire replonger le pays dans les affres d’une énième vague, et de constituer autant de points de départ de nouveaux clusters dans la société.
Alors la logique aurait voulu que le ministère de la santé réagisse à ce fait. Ne serait-ce qu’en opérant des dépistages en masse dans les écoles et lycées, à l’aide de tests rapides, dans le but d’obtenir un diagnostic le plus près possible de la réalité, et agir en conséquence. Mais jusque là, l’idée ne semble pas avoir effleuré l’esprit de nos éminents docteurs et autres épidémiologistes.
D’ailleurs, on n’en est, malheureusement, pas là. Car même l’idée de faire un petit effort pour faire appliquer le protocole sanitaire décidé pour le milieu scolaire, ne les a pas, non plus, effleurés. On entre dans les écoles et on en sort comme dans un moulin. Aucun contrôle, aucune prise de température, aucune exigence de port du masque, pas le moindre soupçon de flacon de gel désinfectant… Rien de rien !
Et qu’on ne vienne pas, par la suite, nous parler de fatalité, de pandémie mondiale, et de l’obligation pour la Tunisie de choper son lot du mal. Car on a, bien, l’impression qu’on est en train de tout faire pour s’attirer tous les ennuis du monde !
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