On le présumait, depuis des semaines, déjà. La vaccination insuffisante chez les élèves et les enseignants, et l’arrivée du variant Omicron hyper contagieux aidant, on redoutait ce qui allait se passer au lendemain de la reprise des cours après les vacances d’hiver. ET ce qui devait arriver arriva !
La grande majorité des établissements scolaires est, en ce moment, touchée par le satané virus. Des élèves sont diagnostiqués positifs par dizaines, des enseignants aussi. Les classes se vident. Les élèves sont, soit renvoyés chez eux par la direction de l’établissement, soit retenus par leurs parents de peur qu’ils ne soient contaminés.
Les administrations de ces établissements ne savent plus où donner de la tête. Elles sont tiraillées entre des enseignants suspicieux et des parents en rogne, avec par-dessus tout, une autorité de tutelle complètement absente, et indifférente à leurs soucis quotidiens. Les listes d’affichages annonçant l’indisponibilité des enseignants se rallongent chaque jour, un peu plus. Ce qui a pour effet, de jeter les élèves dans la rue, pour défaut de cours.
Et devant cette hécatombe, le ministère de l’éducation continue à baigner dans ses doux rêves. Et quand on en interpelle les premiers responsables, ils se cachent devant l’absence de décisions de la part du ministère de la santé, seule autorité habilitée à décider de la poursuite, ou non, des cours. Or le ministère de l’éducation n’est, même, pas en mesure de fournir au département de la santé, des vrais chiffres qui dépeignent la situation réelle dans les établissements scolaires, pour aider à la prise de décision. Et puis, avant d’attendre de nouvelles dispositions, et un nouveau protocole sanitaire, n’aurait-il pas mieux valu exécuter l’ancien protocole mis en place par le ministère de la santé et royalement ignoré par celui de l’éducation ?
On dirait, bien, qu’au ministère de l’éducation, on souhaiterait plus un arrêt des cours dont ils attendent l’annonce, plutôt que de se remuer les méninges pour essayer de sauver l’année scolaire !
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