Ils ne semblent pas prêts à le reconnaitre, mais la troisième vague de la pandémie est là, et bien là. Elle est bien installée dans nos murs, tout comme le malaimé variant britannique du virus qui commence à faire parler de lui, dans la plupart des régions du pays.
Et si cette vague est là, c’est, forcément, grâce à la compétence hors normes de nos illustres cadres de la santé, menés par leur brillantissime ministre. Car, alors que dans les autres on ne lésine pas sur les moyens, sur les mesures de prévention et de distanciation, sur les vaccins, du côté de chez nous, on se contente de dormir sur ses lauriers, en croisant les doigts et en invoquant les saints hommes du pays. Du coup, on ne saisissait pas l’importance de l’acquisition des vaccins au plus tôt, on ne voyait pas l’utilité de pratiquer des dépistages en masse pour évaluer le degré de l’immunisation de la population… On ne croyait pas aux risques inhérents à l’ouverture sans contrôle des frontières… On se contentait, de temps en temps, pour se disculper, d’accuser le citoyen d’être en cause de la multiplication des cas, sans rien entreprendre pour y remédier.
Maintenant, il n’y a guère de doute, malgré l’autosatisfaction de monsieur le ministre qui reste persuadé qu’il fait bien son travail et qu’il est, pour reprendre ses propres termes, « sur la bonne voie », la nouvelle vague est là, les infections se multiplient et les chiffres grimpent à une vitesse supersonique. Les hôpitaux sont en voie d’être saturés, voire dépassés, Et on va, à ce rythme, bientôt, tomber dans ce qu’on a, depuis le début, redouté, à savoir l’effondrement du système national de santé. Et, le pire c’est que la vaccination traine le pas, et, en plus, elle risque de devenir inutile, avec les multiples mutations qu’est en train de connaitre le virus, et qui risquent de le rendre réfractaires aux vaccins utilisés en ce moment !
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