Ils ont raison les grands manitous de la santé en Tunisie, quand ils hésitent à publier leurs bulletins quotidiens en rapport avec la situation épidémiologique concernant la Covid-19.
Ces bulletins qui reflètent les prouesses et la compétence de ces « lumières » font, en réalité, honte. Honte au point que ces maitres de la médecine et maitres de notre destin préfèrent ne plus publier le nombre de morts enregistrés par jour. Mus, certainement, par un sentiment de modestie, ces pointures en santé publique préfèrent ne plus étaler leurs exploits, laissant au commun des mortels le soin de faire ses propres calculs. Car, pour pouvoir publier 17 décès pas jour, il faudrait en avoir!
Maintenant, il ne s’agit plus de légèreté, la situation étant devenue ce qu’elle est, il est temps de demander des comptes. Car ce qui est en train de se passer n’a aucune autre qualification que celle de « crime contre l’humanité ». Un crime dont se sont rendus coupables ceux qui ont trahi la confiance des tunisiens qui ont mis leur sort entre leurs mains.
Avec plus de 600 nouveau cas de Covid+ par jour et 17 décès quotidiens, il est temps d’arrêter les frais et de demander des comptes. On ne peut pas laisser des gens qui ont démontré leur incompétence, disposer du destin et de la vie de millions d’âmes, juste parce que les résultats de quelques satanées élections ont eu pour conséquence de les propulser là où ils ont avec tout le loisir de trucider leurs semblables.
Il va falloir ouvrir une enquête, pour déterminer les responsabilités dans ce qui demeurera dans les annales de la République comme étant la plus grande tuerie de tous les temps.
Il va falloir demander à ces pontes de la médecine comment ils ont échoué à façonner un plan de riposte tunisien ? Pourquoi ont-ils opté pour la facilité de copier les plans mis en place par des pays riches ? Est-ce qu’ils croyaient, vraiment, pouvoir mettre en œuvre ces plans en l’absence de moyens financiers ? C’est comme s’il venait à l’esprit de quelqu’un de disputer les 24 heures du Mans au volant d’un tacot rouillé.
Le peuple a le droit et doit, maintenant connaitre la vérité. Comprendre pourquoi çà a foiré après un si bon démarrage… Comprendre qui est responsable de ce cafouillage… Qu’est ce qui a tout fait capoter … Comprendre par quelle logique on remplace une ministre qui était en train de faire du très bon travail comme en ont attesté les instances internationales, par un ministre qui avait, par le passé, montré qu’il ne faisait pas le poids pour le poste…
Le peuple a besoin de savoir pourquoi les gens meurent sur le seuil des services de réanimation et n’y sont pas admis… Comprendre pourquoi on leur dit qu’il n’y a pas de lits vides alors que selon les bulletins de ministère il y en a, au moins 95, sans compter les nouveaux lits installés à la coupole d’El Menzah… Comprendre où sont passés les milliards alloués à la lutte contre l’épidémie… Comprendre pourquoi on n’a pas acheté suffisamment de tests virologiques, au point où on se retrouve dans l’impossibilité de continuer le travail de dépistage…
Le peuple à besoin de comprendre, de savoir et de demander des comptes aux responsables… Quoique, le peuple est, très certainement, le premier responsable de cet état, puisque c’est lui qui a choisi ces dirigeants qui n’ont pas pu préserver sa santé et qui, au contraire sont en train de le mener directement vers une fin tragique!
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires