Le directeur général de l’OMS a appelé, dans son dernier point de presse, à fermer les écoles et les universités dans tous les pays, puisque le monde et notamment les pays de l’hémisphère nord, vont devoir affronter des mois très difficiles. Il a ajouté que la fermeture des écoles et universités est la principale mesure qui pourrait ralentir la circulation virale pendant cette deuxième vague de l’épidémie.
Une recommandation, somme toute logique, mais qui s’inscrit en contradiction avec ce qu’on n’a cessé de nous répéter depuis des mois, en rapport avec l’inutilité de fermer les écoles et la décision définitive de notre gouvernement qui se fait un point d’honneur pour que les cours ne soient pas suspendus, au risque, apparemment, de disséminer le virus de façon dramatique parmi les tunisiens et notamment les jeunes.
Cette recommandation des experts de l’OMS a le mérite de remettre en question le bien fondé des choix et décisions de ceux de la Tunisie qui trouvent qu’il n’y a aucune raison d’arrêter les cours.
La contradiction entre les recommandations de l’OMS et celles du comité scientifique tunisien laisse supposer que les experts locaux ont vu tout faux, puisqu’il est très peu probable qu’ils aient raison alors que les experts du monde entier réunis se sont trompés.
Cette erreur dans le calcul du risque, inhérent au maintien des cours, remet en question toutes les décisions prises auparavant par le gouvernement, en se basant sur les avis de ces experts qui ont démontré qu’ils étaient à côté de la plaque. Elle permet de comprendre pourquoi la Tunisie se retrouve, en ce moment, dans une situation désastreuse, depuis qu’on a fait appel aux avis de certains « experts », après avoir réussi à s’en sortir à merveille au moment de la première vague, quand on n’avait pas la chance de pouvoir compter sur leur expertise !
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