Le député du parti Tahya Tounes, Mustapha Ben Ahmed a affirmé mercredi, que “la nature a horreur du vide”, assurant qu’en cas de l’incapacité des institutions officielles à résoudre les problèmes, un dialogue national doit être organisé pour les résoudre et discuter de tous les scénarios, y compris des élections anticipées.
Mustapha Ben Ahmed a déclaré que le parti Tahya Tounes est avec la suprématie de la Constitution à la lumière de la crise gouvernementale et parlementaire.
“La Tunisie souffre de deux problèmes. Le premier est lié à la paralysie subie par le Parlement en raison de sa mauvaise gestion par son président et son parti qui a dominé les structures de l’Assemblée, donc y travailler est devenu presque impossible. Le deuxième problème est lié au gouvernement et à la suspicion de conflit d’intérêts”, a ajouté Ben Ahmed.
Il a considéré qu’Ennahdha a saisi l’occasion, pour négocier et exercer un chantage sur le chef du gouvernement dans un dossier de suspicion de conflit d’intérêts, et lorsqu’il a refusé de se laisser faire, le mouvement a décidé de lui retirer sa confiance avant d’annoncer les résultats de l’enquête judiciaire et celui de la commission parlementaire.
Quant à la pétition pour retirer la confiance au président du Parlement, Rached Ghannouchi, il a déclaré qu’elle a dépassé le nombre requis de signatures, en attendant celle de certains députés qui se trouvent dans les régions et qu’elle sera ensuite déposée au bureau d’ordre du Parlement.
Ben Ahmed a estimé que Habib Kheder, chef de cabinet du président de la Chambre des représentants avait outrepassé ses pouvoirs, ce qui a entravé le travail du Parlement, indiquant qu’Ennahdha est aujourd’hui dans une crise d’influence décroissante qui s’estompe, ce qui la fait agir de cette manière.
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