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Tunisie – Dans ce cas les syndicalistes de l’enseignement vont devoir affronter le pire… La colère et la haine des parents d’élèves

Tunisie – Dans ce cas les syndicalistes de l’enseignement vont devoir affronter le pire… La colère et la haine des parents d’élèves

On dirait bien que les syndicats des enseignants soient en passe de tenter le diable. Emportés par leur hystérie collective, ils auraient l’intention, d’après les déclarations de certains d’entre eux, de dépasser l’ultime ligne rouge, qui risquerait de leur être fatale. En effet, ils projettent de pousser le bouchon beaucoup trop loin, cette fois-ci, en envisageant de boycotter et d’empêcher les examens nationaux.

Et là, il ne s’agit pas de venir, après, pleurnicher et se plaindre de la réaction des parents des élèves privés de leurs examens. Réaction qui sera tout sauf tendre. Et le pire serait, même, à craindre. Car il faut se mettre à la place d’un parent qui aura tout donné et tout consenti, durant treize ans, pour voir son enfant passer et décrocher le Bac, quand il sera en face d’un enseignant qui l’aura privé de passer cet examen. Surtout que cet enseignant aura gâché ses espoirs de toute une vie, pour une futile histoire de sous. Puisque c’est la raison unique des protestations de enseignants. Ils s’en foutent de la crise économique du pays… Ils ne veulent rien entendre de la crise mondiale, ni de la guerre d’Ukraine… Ils ne veulent rie savoir de leurs voisins qui n’arrivent pas à boucler leurs mois… Pour eux, leur bien-être est sacré, et ils ne veulent rien d’autre que d’être plus riches que Crésus, que ça coûte ce que ça coûte pour tout le monde, et surtout, pour les élèves qui leur ont été confiés pour les éduquer.

Il paraitrait, donc, d’après, les déclarations de plusieurs syndicalistes de l’enseignement, que, lors de la réunion de leur instance administrative, ils envisagent de discuter du boycott des examens nationaux.

Or, ce faisant, ils vont verser la goutte qui va faire déborder le verre de la patience du tunisien qui aura tout subi et qui a, quasiment, appris à tutoyer la pauvreté, mais qui ne saurait décidément pas comprendre qu’on s’en prenne à ses enfants en les privant de passer leurs examens nationaux et en mettant un terme à leurs ambitions. Alors là, on parierait que le tunisien ne se laissera pas faire et qu’il va savoir faire entendre sa voix !

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