Tunisie – D’après les avis des partis, qui sera le prochain chef du gouvernement ?

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Les partis politiques et blocs parlementaires ont envoyé, hier, jeudi, à Kaïs Saïed, les listes des noms des personnalités qu’ils proposent au poste de chef du gouvernement.

Il revient à Kaïs Saïed, maintenant, de choisir parmi les candidats, la personnalité qui sera la plus capable de fédérer autour de son nom le plus large soutien politique, non seulement, pour passer au vote de confiance, mais surtout pour pouvoir travailler à l’aise et faire passer les projets et les lois.

Bien que certaines voix s’élèvent, par ci, par là, prédisant que le président de la République allait surprendre tout le monde, en choisissant une personnalité en dehors de la liste qui lui a été présentée, en arguant que ce nom passera en force, à cause de la hantise qu’ont les députés d’élections prématurées, il semblerait que cette éventualité ne soit pas d’actualité, sachant que Kaïs Saïed ne risque pas de se laisser entraîner dans cette démarche qui, même si elle réussit, va l’isoler complètement de la scène politique du pays et le mettre, définitivement, en marge du processus.

Concernant la liste des noms proposés,  si on part du principe que Saïed devra choisir la personne qui aurait le maximum de soutien politique, il suffit d’opérer un petit calcul arithmétique basique, pour voir les partis qui sont d’accord et, par là, évaluer le nombre de voix que pourrait récolter chaque candidat de cette liste.

Ce calcul donne, sans trop de surprises, un quatuor largement en tête, devançant de très loin les autres en termes de nombre de voix dont chacun va bénéficier à l’ARP. Il s’agit, en l’occurrence de :

Hakim Ben Hammouda;

Elyes Fakhfakh;

Fadhel Abdelkafi;

Ridha Ben Mosbah.

Si on tente de les départager, au regard de leurs faits d’armes au sein des gouvernements précédents, on remarque, facilement qu’il n’y a pas photo, puisque Hakim Ben Hammouda a fait un excellent travail lors de son passage au gouvernement, dans le cabinet de Mehdi Jomaâ et Elyes Fakhfakh, a obtenu le meilleur bilan, en tant que ministre des Finances, du temps de la troïka, notamment avec le taux de dette publique le plus bas, depuis la révolution.

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