Société

Tunisie – De la priorité d’assainir l’administration tunisienne pour espérer une relance !

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Maintenant que les évènements ont pris une certaines tournure et que les dépassements opérés par l’équipe qui a gouverné le pays durant ces dix dernières années, aient été révélés, il serait, peut-être opportun de rectifier le tir par apport à plusieurs dossiers vitaux, pour pouvoir espérer une éventuelle reprise et une relance du pays.

Le secteur qui représentait, il y a dix ans, le point fort du pays, et qui est devenu, avec les années, le point faible, voire le point noir du système, est l’administration tunisienne. Autant l’administration tunisienne était forte et bien rodée, avant 2011, autant elle a été minée, vidée de ses compétences et remplie à ras bord par des incapables, des bleus, des repris de justice, qui n’ont eu, pour seul mérite, qui leur a valu un recrutement dans la fonction, que leur liens avec le parti islamiste d’Ennahdha. Avec ses milliers de recrutements superflus et nullement raisonnés, Ennahdha a non seulement, grevé les finances du pays, en augmentant de façon vertigineuse, la masse salariale, ce qui a valu à la Tunisie les réprimandes des places financières, mais a, surtout, inhibé l’administration, et l’a rendue incapable de fonctionner avec ces incapables qui l’ont infiltrée, et qui ont, en plus, accaparé le haut de la hiérarchie des différentes administrations.

Résultat des courses, l’administration est devenue largement déficitaire sur le plan financier, mais, aussi, incompétente et incapable de tourner à plein régime, puisque les fonctionnaires valables ont laissé leur place aux incompétents, et ceux qui sont restés, sont découragés et dégoûtés par le fait que des ignares les aient surclassés dans la hiérarchie, leur bloquant le chemin des promotions. Du coup, il ne faudrait plus compter sur eux, pour faire du zèle, et faire redémarrer la machine encrassée.

Et si le président de la République veut redonner au pays son élan et le faire repartir sur les rails, il aurait tout intérêt à ouvrir en toute priorité le dossier des recrutements dans la fonction publique des bénéficiaires de l’amnistie judiciaire et des partisans des partis qui étaient au pouvoir.

Car si on veut assurer une relance, il serait vital de se doter d’une locomotive efficiente que serait une administration compétente et assainie !

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Publié par
Ramsis