Société

Tunisie – De l’absence coupable des services de contrôle économique !

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Le tunisien est abandonné à son sort. Le pouvoir ne se soucie guère de lui, ni de ses souffrances. Il est laissé face à l’ogre des commerçants véreux qui ne reculent devant rien pour se faire une fortune à ses dépens.

Le tunisien n’en peut plus. Chaque fois qu’il sort faire des courses, il est abasourdi par les prix qu’on lui annonce. Des prix exorbitants et qui n’ont aucun lien avec les tarifs homologués. Mais quand il se plaint auprès du commerçant, ce dernier a sa réponse toute prête. Il affirme avoir acheté ces produits au prix fort.

Il faut croire qu’en l’absence coupable, voire complice, des services de contrôle économique, tous les acteurs du secteur ne peuvent que s’en donner à cœur joie, et saigner comme ils peuvent ce pauvre citoyen.

On prendra, ici, le seul exemple du prix des œufs. Le gouvernement ne s’est, même, pas donné la peine de le dire. Et ce sont les professionnels, eux-mêmes qui l’ont annoncé. Le prix des quatre œufs demeure fixé à 1.100 DT. Ils ont, même, indiqué, toujours devant l’absence des autorités responsables, un numéro de téléphone pour dénoncer tous ceux qui se hasardent à vendre les œufs plus chers que ces prix.

Or, en faisant le tour des commerces, on ne peut que déplorer qu’on ne les propose jamais à moins de 1.400 DT les quatre. Et les commerçants, ainsi que les grossistes, se foutent royalement de tout contrôle, sachant, très probablement, qu’il n’y en aura pas.

Çà serait bien si le ministère du commerce s’occupe un peu du contribuable, et secoue un tant soit peu ses contrôleurs, histoire de réduire un peu l’effet de ce vol manifeste sur les bourses des tunisiens. Car, si les troubles sociaux qui secouent toutes les nuits les régions, invoquent des histoires abracadabrantes comme raisons, il faut savoir que ce qui se cache derrière, c’est, tout simplement, la cherté de la vie et l’impossibilité aux ménages de boucler leurs mois, voire leurs semaines, ou de subvenir aux besoins des leurs.

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