Le chef du gouvernement tunisien, Hichem Mechichi s’est entretenu, hier vendredi 30 octobre, avec les représentants des chambres mixtes du commerce et de l’industrie de pays européens.
De quoi Hichem Mechichi aurait-il bien pu parler avec eux ?
Officiellement, ils ont traité de la promotion de leur coopération avec la Tunisie dans le sens de promouvoir les investissements étrangers, pour stimuler l’économie nationale.
Or, il faudrait vraiment avoir de l’audace, pour oser demander de l’aide à des partenaires envers les quels on n’a rien entrepris pour préserver leurs intérêts en Tunisie.
En effet comment pourrait-on, par exemple, demander à des partenaires dans le domaine des industries d’extraction ou minières, de miser encore plus dans un pays où la vanne de pétrole est fermée depuis des mois, de même que les sites du bassin minier.
Comment pourrait-on, par exemple, demander à des partenaires de ramener des investisseurs étrangers, quand on projette et annonce, dans son projet de loi de finances d’augmenter les taxes à 18%.
Comment pourrait-on, par exemple, demander à des partenaires de la rive nord de la Méditerranée, de nous aider, alors que nous continuons à fermer l’œil sur les milliers de personnes qui partent à l’assaut de ces pays dans des opérations de migration clandestine qu’on pourrait arrêter net, si seulement on le voulait.
Comment pourrait-on, par exemple expliquer à ses partenaires comment on n’arrive pas, malgré toutes les aides reçues, à juguler le flot de migrants qui leur envoie, entre autres des jeunes bien déterminés à faire leur chemin vers les lumières, comme le jeune homme qui a attiré à lui tous les regards, à Nice, il y a deux jours ?
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