Le Syndicat général des médecins, pharmaciens et dentistes hospitaliers universitaires a annoncé lundi une pétition collective de démission de tous ses membres dans toutes leurs fonctions thérapeutiques, d’enseignement, de recherche et administratives en signe de protestation contre « la détérioration des conditions de travail dans les hôpitaux universitaires qui ne répondent pas aux normes européennes adoptées par la justice tunisienne dans les affaires de responsabilité médicale et en solidarité avec les personnes condamnées à des peines de prison allant jusqu’à 10 ans dans l’affaire des nouveaux nés », selon le texte de la pétition.
Le syndicat a ajouté que la chambre d’accusation a cherché, dans sa décision préliminaire, à établir la responsabilité en s’appuyant sur le fait que l’accusé n’a pas démissionné de ses fonctions malgré le fait qu’il ait informé l’autorité de contrôle des irrégularités dans la Salle Blanche.
Adnan Al-Hanachi, secrétaire général du Syndicat des médecins, pharmaciens et dentistes des hôpitaux universitaires, a expliqué que leur demande collective de démission est venue en réponse à une observation du pouvoir judiciaire, qui la leur avait demandée afin qu’ils ne portent pas de responsabilité médicale.
La même source a ajouté qu’à partir de demain, les signatures de 2.000 médecins seront recueillies sur la pétition collective de démission, qui sera soumise au bureau d’ordre du ministère de la Santé, notant que les secrétaires généraux des syndicats ont été chargés de recueillir les signatures.
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