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Tunisie: Des élections législatives anticipées ne sont pas une menace mais une solution en cas d’impasse, selon un dirigeant d’Ennahdha

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Le dirigeant au sein du mouvement Ennahdha, Imed Khemiri, a affirmé qu'”aller à des élections législatives anticipées n’était pas une menace mais plutôt une possibilité constitutionnelles si la classe politique n’est pas en mesure de former un gouvernement fort qui a la capacité d’accomplir son programme et de travailler”.

Le mouvement Ennahdha n’impose pas un gouvernement d’unité nationale, mais estime que l’intérêt du pays est désormais dans un gouvernement d’unité nationale, a souligné Imed Kemiri dans une déclaration mardi, à radio Shems Fm.

“Nous n’imposons aucune idée, mais lorsque le chef du gouvernement désigné, Elyès Fakhfekh choisit sa ceinture politique et se limite à des composantes spécifiques, nous qui sommes au sein du mouvement, considérons que ce gouvernement n’a pas les ingrédients du succès et la participation d’Ennahdha peut échouer”, a-t-il ajouté.

Imed Khemiri a estimé qu’il existe des facteurs d’échec pour ce gouvernement potentiel car il n’est basé ni sur des réformes ni sur des acquis ni sur les intérêts des Tunisiens et des Tunisiennes.

Khemiri a souligné aussi la nécessité de former un gouvernement doté d’une large ceinture politique et jouissant de la confiance du Parlement.

“Le gouvernement devrait s’appuyer sur un programme économique pour les partis, pas sur la base des élections présidentielles, parce que les citoyens ont voté pour Kaïs Saïed sur le principe de son autorité, stipulée dans la constitution, et non sur un programme gouvernemental”, a ajouté Imed Khemiri.

Le dirigeant au sein du mouvement Ennahdha a expliqué que le gouvernement du président est constitutionnellement inexistant tandis que le gouvernement d’Elyès Fakhakh est celui du chapitre 89 de la constitution.

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Publié par
Mourad S