De plein gré, le mouvement Ennahdha a annoncé dans un communiqué publié le 02 février 2022 sur sa page la tenue d’une manifestation de soutien à l’ancien ministre de la Justice Nahdhaoui, Noureddine Bhiri ce dimanche 6 février, sachant que cette date correspond à celle de la commémoration de l’anniversaire de l’assassinat de Chokri Belaid.
Une affaire jusque-là non élucidée… et on n’avait pas encore pointé du doigt les vrais responsables pour maintes raisons.
Il faut noter d’abord que Chokri Belaid est plus qu’un martyr, mais un symbole national qui a milité jusqu’au dernier souffle contre l’obscurantisme et la violence politique.
Après 48 heures de l’annonce de la tenue de cette « manif » on a été « surpris » par son report au 13 février sous prétexte de « simultanéité avec un stand organisé par d’autres parti et composantes nationales à l’occasion de la commémoration de l’anniversaire de l’assassinat de Belaid » et pour éviter également les foudres de Jupiter.
« Surpris » dans le sens où cette confusion n’aurait pas dû avoir lieu depuis le début, surtout quand elle émane d’un parti qui maîtrise sa communication et ses actes, à moins qu’il voulait “surfer sur cet évènement” .
« Surpris » également du fait que le mouvement Ennahdha et le collectif « Citoyens contre le coup d’Etat », composé « des élites (Nokhba) de la Tunisie », de «la crème frangipane » de l’université tunisienne ne commémorent pas l’anniversaire de l’assassinat du martyr national, Chokri Belaid aux côtés des citoyens, des partis, et des composantes de la société civile.
Il s’est avéré que ce n’est pas leur tasse de thé et qu’ils ne veulent pas découvrir la vérité comme la plupart des tunisiens qui ont hâte de la connaitre et sanctionner les responsables.
Ils ont d’autres chats à fouetter, désormais, c’est la cause Bhiri qu’ils soutiennent…
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