Deux phénomènes sont en train de pomper les étals des boulangeries et contribuent à la pénurie de pain, poussant le citoyen à acheter la baguette à plus de 700 millimes et à se rabattre sur les pâtes alimentaires pour éviter de se ruiner dans l’achat du pain, qui est devenu une denrée rare.
Deux phénomènes qui ne semblent pas avoir été identifiés par les autorités et ne sont pas pris en compte, et encore moins, traités, pour pallier à cette pénurie qui devient étouffante.
Le premier phénomène se situe au niveau des gargotes et autres vendeurs de sandwichs, qui étaient habitués à confectionner leur propre pain. Or, et depuis qu’ils ne peuvent plus avoir, aussi facilement, accès à la semoule et à la farine, ils se sont adaptés et proposent des sandwichs faits dans des demi-baguettes. Et ce manège entraine, forcément une augmentation considérable de la demande sur les boulangers qui se ruent sur ces revendeurs pour les ravitailler, vu la facilité que çà représente d’écouler leur production.
Le deuxième phénomène est celui de la vente par les boulangeries de beaucoup plus de pain que d’habitude aux autres revendeurs, comme les épiceries et les superettes. Et la cause est simple. Avec ces revendeurs, comme avec les gargotes, d’ailleurs, les boulanger se permettent d’opérer de petites majorations sur leur prix. Majoration qui est, d’ailleurs, immédiatement, répercutée sur le prix de vente au consommateur.
Du coup, c’est la file d’attente interminable devant la boulangerie, et du pain disponible à prix fort chez les revendeurs. Malgré que les boulangeries tournent à plein régime.
Ces deux phénomènes mériteraient bien, un brin d’attention de la part des autorités.
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