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Tunisie: Disparition du bouclier du soldat de Hannibal, précisions du ministère de la Culture

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Le ministère de la Culture a publié une clarification concernant ce qui a été récemment rapporté au sujet de la perte du bouclier du soldat romain, trouvé dans la région de Salakta à Ksour Essef. Cette cuirasse date de la 2e guerre punique et appartenait à un soldat légionnaire romain, ou ce que l’on appelle communément aussi “le bouclier d’un soldat d’Hannibal”.

Dans son explication, le ministère a fourni un ensemble de données concernant ce bouclier, notant que cet artefact a été découvert en 1909 et que la pièce originale a été déposée au musée du Bardo la même année, confirmant qu’il est en bronze.

Ce bouclier a été exposé à plusieurs reprises dans plusieurs pays hors Tunisie, dans le cadre d’accords d’échange conclus entre le ministère de la Culture représenté par l’Institut national du patrimoine et ses homologues étrangers sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères, soit individuellement, soit en groupe d’autres pièces dans de nombreuses expositions.

Ainsi il s’agit de l’Allemagne en 2005, du Japon en 2010, de l’Italie pour la première fois en 2016 et à nouveau en 2019 dans l’ancien palais de Rome spécifiquement, selon le communiqué de l’Institut national du patrimoine publié le 29 juillet 2020.

La Tunisie a participé à cette exposition avec 81 artefacts du musée de Carthage, du musée national du Bardo, du musée archéologique de Kerkouane, en plus du musée de Nabeul et du musée archéologique d’El Jem et Sousse.

Toutes les pièces ont été expédiées par transport maritime, tandis que le bouclier a été transporté par voie aérienne exclusivement pour sa valeur scientifique et archéologique, accompagné de deux fonctionnaires de l’Institut national du patrimoine. Cependant, la pandémie Covid 19 qui a balayé l’Italie a empêché l’exposition de se poursuivre.

Les procédures de restitution du bouclier et des autres objets sont en cours de finalisation pour le mois d’août ou début septembre prochain.

Le ministère a déclaré que l’Institut national du patrimoine s’efforce d’envoyer une équipe de chercheurs, de conservateurs et de technologues pour assurer le retour de toutes les pièces dans le pays après avoir vérifié leur intégrité.

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Publié par
Mourad S