Société

Tunisie – Du risque du maintien de la date des élections au 17 décembre

Tunisie – Du risque du maintien de la date des élections au 17 décembre

Les mois de décembre de chaque année, sont connus, à travers le monde, comme les mois les plus chauds, sur le plan social, avec les mois de janvier. Le mois de décembre est le mois des bilans, et de l’annonce des mesures de l’année suivante. Ce qui est de nature à déclencher des vagues de protestations sociales et de grèves dans plusieurs secteurs.

Si on ajoute à cette règle générale, le fait que la Tunisie vit, déjà, au rythme d’une crise socioéconomique étouffante, il y a gros à parier que le prochain mois de décembre va être particulièrement chaud, sur le plan social.

Et dans une telle conjoncture, il était, vraiment, déplacé d’insister pour le maintien de la date des élections législatives pour le 17 décembre.

On est bien d’accord pour la symbolique de la date, notamment, dans la tête du président de la République, qui insiste à commémorer cette date, comme étant celle de la première étincelle de la révolution tunisienne et du printemps arabe. Mais il y a un risque certain à insister pour le maintien élections à cette date. D’autant plus que ces élections sont refusées par la quasi-totalité des formations politiques, ce qui laisserait craindre que ces formations recourent à la rue et à la mobilisation des citoyens, soi-disant pour des raisons de cherté de la vie et des conditions sociales précaires, pour, en réalité créer un chaos défavorable au président Saïed et son équipe.

Sachant, par ailleurs, que Saïed dispose d’un large soutien dans la société, cela ajouterait le risque d’affrontements entre ses supporters et ses opposants, chacun voulant faire entendre sa voix et s’approprier la rue.

Le bon sens aurait été de choisir une autre date, bien loin des périodes de remous sociaux !

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