Société

Tunisie – Économie : Il s’agira de ne pas tuer la poule aux œufs d’or !

Tunisie – Économie : Il s’agira de ne pas tuer la poule aux œufs d’or !

Les derniers rapports des experts en rapport avec la situation économique et sociale dans le pays sont sans appel : La Tunisie est en pleine phase de crise avec une situation désastreuse et, surtout, avec un état d’esprit négatif des investisseurs et des hommes d’affaires, notamment, après les évènements du 25 juillet.

C’est dire l’énormité de la tâche qui attend le cabinet de Najla Bouden, sur le plan économique. Le gouvernement devra, en effet, se débrouiller pour mobiliser les fonds nécessaires pour combler les déficits inégalés de la trésorerie, pour pouvoir boucler le budget de 2021, et entreprendre celui de 2022.

Or, devant la difficulté prévue devant la mobilisation de fonds depuis l’étranger, notamment auprès des bailleurs de fonds, le gouvernement devra faire face à un dilemme de taille.

Il va devoir mobiliser des fonds locaux, entre autres, à travers le fisc, mais, il devra, en même temps, ménager les entreprises et ne pas trop les saigner, pour pouvoir espérer préserver un minimum de tissus d’entreprises, qui sera à même de créer les richesses et refaire tourner la roue de l’économie.

Il faudrait, en effet, prendre l’exemple sur les autres nations qui sont en train d’alléger autant qu’elles peuvent, les charges fiscales pour les entreprises, le temps de les aider à dépasser la crise suscitée par la pandémie. Car les dirigeants de ces nations sont conscients que le plus important est de préserver le tissu des entreprises, et surtout les PME, qui sont capables de faire redémarrer la machine économique, et créer les richesses. C’est pour cette raison qu’ils ont choisi d’épargner les entreprises, malgré leur besoin pressant de fonds.

Et la situation des PME, en Tunisie, est, déjà, plus que préoccupante, avec la crise en cours, avec des perspectives sombres, puisque les experts estiment que pas moins de 63% des ces entreprises sont menacées de faillite et de fermeture, dans moins de deux ans. Donc, le deal serait de préserver, voire, même, d’aider ces entreprises, pour préserver le moteur de la création de richesses, et espérer se constituer une source de fonds locaux, qui permettrait d’alléger la dépendance des places financières internationales !

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