Société

Tunisie – Economie : On peut faire comme l’Algérie même sans les moyens de l’Algérie !

Tunisie – Economie : On peut faire comme l’Algérie même sans les moyens de l’Algérie !

Le projet de loi de finances de l’Algérie, pour 2023, qui a été discuté récemment, dans un conseil ministériel sous la présidence de Tebboune a le mérite d’être clair dans ses objectifs. Défendre les intérêts, le bien-être et le pouvoir d’achat du citoyen.

Alors que du côté de chez nous, malgré toute la bonne volonté du monde, nous sommes en train de préserver les intérêts de certains lobbys qui ont réussi à s’imposer en s’adjugeant les services d’une classe politique corrompue. De façon à ce que l’intérêt du citoyen soit le dernier des soucis des législateurs.

Pourtant il serait si aisé de faire comme les algériens, même si nous ne disposons pas de leurs moyens financiers.

En effet, la loi de finance de l’Algérie est basée sur des principes, plus que toute autre chose, et encore moins, les moyens financiers. Des principes valables sous tous les cieux et avec tous les peuples.

Des principes comme un système fiscal sélectif ciblant les grosses fortunes et épargnant un tant soit peu, les petits contribuables. Des contrôles de toutes les transactions financières dans le pays, y compris dans le secteur du commerce parallèle. Une numérisation du système financier et du commerce. Un contrôle rigoureux qui n’épargne aucune étape du circuit de vente des produits.

Rien qu’en appliquant de tels principes, la Tunisie serait capable d’améliorer le quotidien de ces citoyens et approcher, ne serait-ce que partiellement, un modèle fiscal équitable.

Il suffirait, donc, de vouloir pour pouvoir. Et concernant le pouvoir d’achat du tunisien, et au lieu de gesticuler et de se battre contre des moulins à vents en croyant pouvoir arrêter la spéculation, il aurait suffi de mobiliser les équipes de contrôle économique, pour ratisser tous les niveaux du circuit commercial, de la production au détaillant. Car les abus des prix ne se situent pas forcément au niveau du détaillant. Pas plus tard qu’hier, un commerçant auquel on demandait des explications sur la majoration abusive du prix du beurre conditionné, a montré la facture qu’il a obtenu de chez le fournisseur, qui n’est d’autre que le producteur en personne, qui vendait le beurre à des prix exorbitants. Donc, si on veut, vraiment, aider le consommateur, il faudrait tout contrôler et, surtout, sévir contre les fraudeurs.

A bon entendeur… Salut !

 

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