Une bataille qui a eu lieu hier soir, mercredi 30 octobre 2024, entre deux familles dans la zone de Hmeim de la délégation d’El Mornaguia dans le gouvernorat de la Manouba, a fait deux morts. La première est décédée sur le coup après avoir été frappée avec un coup de brique, tandis que le second est mort à la suite d’une agression survenue après la reprise de la bataille suite au premier meurtre, selon une source de sécurité.
La même source ajoute que les unités de la Garde nationale sont intervenues à deux reprises pour mettre fin à l’affrontement entre les deux familles et que la première fois, elles ont arrêté celui qui a causé la mort de la première victime et ont du, par la suite, arrêter 14 personnes, hommes et femmes, lorsqu’ils sont intervenus lorsque la bataille a repris.
La bataille faisait suite à une grave dispute entre une fille et un garçon du quartier qui s’est transformée en un échange de violence entre leurs familles et a conduit à la mort de la première victime, qui était le père de la fille (né en 1974), après avoir été frappé avec une brique par le père du garçon. Les unités de la Garde nationale sont intervenues immédiatement après avoir été informées et ont interrompu la bataille et arrêté le tueur.
Avec la reprise de la bataille entre les deux familles, les unités de la Garde nationale sont de nouveau intervenues pour la disperser, et le frère de l’agresseur a été transféré à l’hôpital de Tebourba après avoir bénéficié d’une assistance médicale pour déterminer les dégâts physiques. L’équipe médicale a décidé de le transférer dans un hôpital de la capitale, mais il est décédé en chemin des suites de ses blessures.
Dans le cadre de l’enquête ouverte par le Tribunal de Première Instance de la Manouba sur les deux crimes, l’Equipe de Recherche et d’Inspection de la Garde Nationale et la Division de Recherche judiciaire de la zone de la Garde Nationale à Tebourba a été chargée d’ouvrir les enquêtes sur les assassinats avec préméditation et intention préalable. Après avoir entendu les témoignages, 14 personnes ont été détenues et deux autres personnes ont été déférées. Et ce, après consultation du ministère public à leur sujet, en attendant la clôture de l’enquête et leur saisine.
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