Le chef du gouvernement démissionnaire, Elyès Fakhfekh s’est étonné de ne pas avoir été invité, lui ou ses représentants, devant la commission parlementaire d’enquête sur le conflit d’intérêts le concernant pour l’auditionner.
Fakhfekh a estimé, selon un communiqué de la présidence du gouvernement, que ce comportement enfreint les règles d’enquête et ne traduit pas la volonté de chercher la vérité.
Il considère également que cette commission était politisé depuis sa formation et a été mise en place avec l’intention de vengeance, assurant que son but n’était pas du tout de rechercher la vérité, mais voulait mettre à exécution une condamnation préfabriquée et anticipée et s’est empressée de chercher, à travers un procès simulé, de manipuler les faits pour influencer un dossier judiciaire.
La présidence du gouvernement a souligné qu’il n’y a de vérité que la vérité judiciaire, appelant toutes les parties à respecter l’indépendance du pouvoir judiciaire et à ne pas l’influencer de manière ambiguë, affirmant son plein respect des institutions et demandant à ce qu’elles soient tenues à l’écart des conflits.
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