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Tunisie – Ennahdha : A quelque chose Covid est bon !

Tunisie – Ennahdha : A quelque chose Covid est bon !

Il n’est plus de secret pour personne que rien ne va plus au temple bleu de Montplaisir, depuis quelques mois, lorsque le Cheikh Ghannouchi a eu l’idée de rempiler pour un troisième mandat à la tête du parti islamiste d’Ennahdha. Cette idée n’ayant pas plu à tout le monde au sein de la formation. Ce qui a eu pour conséquence de diviser, carrément, les troupes d’Ennahdha.

La pomme de discorde étant la tenue du congrès du parti, pour permettre aux prétendants de prendre la place du patriarche. Comme on l’a bien compris, le Cheikh ne voulait rien entendre à ce sujet et a reporté autant que possible la tenue de ce congrès.

Devant l’insistance de ses détracteurs, au sein même de sa formation, le Cheikh ne savait plus à quel saint se vouer. On commençait à jaser de ses déboires, partout et ses lieutenants sont devenus de plus en plus tentés par une petite mutinerie.

Le Cheikh a usé de tous les subterfuges pour pouvoir reporter le congrès, du moment qu’il n’était pas assuré de pouvoir gérer ses troupes devenues par trop rebelles. Mais comme ses détracteurs ne voulaient rien lâcher, il a pu en fin de compte, bénéficier de la providence divine (comme quoi il est, parfois utile d’avoir des atomes crochus avec le sacré), et de se cacher derrière la pandémie de la Covid, pour décider de reporter ce satané congrès, qu’ils revendiquent tous, aux calendes grecques.

Le Cheikh a donc décidé de boucler le dossier une fois pour toutes, lors de la dernière réunion de la Choura. Tout a été fait en relation avec la Covid. D’abord la réunion a été organisée à distance. De façon à ce que personne ne puisse trouver de prétextes pour ne pas y assister. Par la suite, l’homme du Cheikh à la Choura, en l’occurrence, Abdelkarim Harouni a refusé la requête des « 100 »,d’ insérer à l’ordre du jour, le point de la discussion de la tenue du congrès, répondant qu’il n’y aura point de congrès pour cause de « force majeure » à cause de la pandémie de la Covid. Il a, même, ajouté, comme pour les narguer, que le congrès ne sera tenu qu’une fois la population tunisienne hors de risque, soit avec la fin de la pandémie, c’est à dire avec l’arrivée et la distribution du vaccin à toute la population.

En voilà un dossier de clos et comme on le dit si bien « le malheur des uns fait le bonheur des autres » ou « à quelque chose Covid est bon » !

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