Le mouvement Ennahdha a condamné, dans une déclaration samedi, ce qu’il a qualifié de « graves violations liées aux mauvais traitements infligés au vice-président du mouvement, Mondher Lounissi, et à tous les prisonniers politiques et à leurs familles, dans le but de les abuser et de briser leur volonté », selon la déclaration.
Le mouvement a mis en garde contre « le danger de voir ces pratiques odieuses devenir une politique systématique du régime », appelant les organisations de défense des droits de l’homme à agir et à faire leur devoir pour lutter contre « toutes les formes de torture ».
Ennahda a également tenu « les autorités entièrement responsables de la détérioration de l’état de santé de Mondher Lounissi », réitérant son appel à sa libération, « surtout après que son état de santé se soit aggravé récemment et qu’il ait passé une période critique sous soins médicaux intensifs à l’hôpital, menacé d’insuffisance rénale, alors qu’il a passé sa vie professionnelle à enseigner et à traiter des personnes atteintes de cette douloureuse maladie », selon la déclaration du mouvement.
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