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Tunisie – Ennahdha exige la libération immédiate de son dirigeant Ahmed Laamari après sa récente ré-arrestation

Tunisie – Ennahdha exige la libération immédiate de son dirigeant Ahmed Laamari après sa récente ré-arrestation

Le mouvement Ennahda a exigé la libération immédiate d’Ahmed Al-Amari, ancien membre de l’Assemblée des représentants du peuple et leader du mouvement, « et qu’il lui soit accordé le droit aux soins, tenant l’autorité pour responsable de tout danger pour sa santé qui pourrait résulter de sa nouvelle arrestation.

Ennahdha a considéré, dans un communiqué, que « l’arrestation successive d’Al-Amari constitue un abus délibéré et une menace grave pour sa santé, notamment avec un rendez-vous prévu pour qu’il subisse une intervention chirurgicale dans un hôpital public. Il a été contraint de le manquer avec la difficulté de lui fixer prochainement un nouveau rendez-vous.

Le mouvement a ajouté : « Sa maison avait déjà été perquisitionnée au cours du mois de mars 2023 et il avait été arrêté, et suite au dépôt de demandes successives et pressantes de libération compte tenu de son innocence quant à ce qui lui était imputé et de la dégradation de son état de santé et sa perte complète de la vue à l’œil droit, une rétine affaiblie et une grave déficience visuelle à l’œil gauche, il a été libéré au cours du mois de septembre 2023. » Une intervention chirurgicale urgente a été immédiatement programmée, précédée d’une période de traitement nécessaire en raison de la détérioration de son état de santé général.

Ennahdha a ajouté qu’avant l’opération chirurgicale, et pendant la période de traitement et de préparation, et seulement quatre mois après la première libération, il a été de nouveau arrêté en janvier 2024 sur la base d’accusations abstraites s’appuyant sur une calomnie dont le contenu n’était pas cohérent avec la réalité et l’histoire, et il a été libéré le 24 décembre 2024 après des demandes de libération successives et pressantes pour le risque de perte totale de la vue et de multiples maladies chroniques, et seulement 48 heures après sa libération, il a été de nouveau appréhendé pour la troisième fois pendant cette période, quelques heures après sa libération, puis son interpellation une quatrième fois le même jour pour le maintenir en détention sans tenir compte de son état de santé grave, qui risque d’avoir des conséquences irréparables sur sa santé

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