Bien que le Président de la République ait quitté l’hôpital où il était en observation pendant cinq jours, suite à une crise d’intoxication aiguë et bien qu’il soit, actuellement, hors de danger et prêt à reprendre ses fonctions, selon les déclarations de ses médecins et proches, Ennahdha ne désarme pas et essaie, toujours, de lui retirer ses pouvoirs.
Cette volonté s’est traduite à travers un post publié par Habib Khedher, député et membre du parti islamiste et qui était rapporteur de l’élaboration de la Constitution, qui a persisté, même après la sortie d’hôpital de BCE, à recommander qu’il délègue ses pouvoirs au chef du gouvernement, conformément à l’article 83 de la Constitution qu’il connait si bien, insinuant que le président est, toujours, dans l’incapacité de reprendre ses fonctions.
Khedher a ajouté que cette délégation de pouvoir pourrait être restrictive et ne concerner que certaines prérogatives qui seraient urgentes, comme la promulgation de l’Etat d’urgence et la signature du décret d’appel aux élections.
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