Le dirigeant au sein du Courant Démocratique, a estimé qu’Ennahdha s’est habituée à dominer les gouvernements depuis 2011, mais l’équipe actuelle a coupé la voie du chantage, en particulier le Courant Démocratique, le Mouvement du Peuple ainsi que le chef du gouvernement.
Il a souligné qu’Ennahdha ne veut pas que les partis gouvernent avec elle, mais des partis qu’elle contrôle, assurant que c’est le seul parti qui perturbe le travail du gouvernement depuis le début de sa formation.
Le pays est dans une situation économique et sociale désastreuse, a ajouté Hichem Ajbouni dans un entretien sur radio Mosaïque Fm, précisant que ses répercussions seront plus dangereuses que la crise de la Corona.
Il a indiqué que 4 scénarios sont disponibles aujourd’hui: soit travailler ensemble sur la base d’un document contractuel, qu’Ennahdha rejette, ou le retrait du gouvernement ou le retrait de la confiance à celui-ci et ou aller à des élections anticipées, mais la loi électorale doit être modifiée avant cela.
Ajbouni a considéré qu’Ennahdha n’a pas la volonté de mener des réformes et qu’il est donc nécessaire qu’elle se retire du gouvernement, soulignant que le Courant Démocratique va pousser dans ce sens, en disant: “Ennahdha a choisi de se retirer, alors travaillons en paix.”
Par ailleurs, Ajbouni a estimé que Rached Ghannouchi représentait un obstacle au travail du Parlement et que depuis le 8 mai le Courant a envisagé de lui retirer sa confiance, mais a choisi de temporiser. Cependant, il s’est vu contraint de le faire, car les actes de Ghannouchi ne peuvent plus être tolérées.
Il a affirmé que le Courant a déjà été averti d’une nouvelle troïka au Parlement entre Ennahdha, la Coalition Al Karama et Au Cœur de la Tunisie, indiquant que le bureau de Ghannouchi contrôlait l’ARP.
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