Le Bureau exécutif du Mouvement islamiste Ennahdha a publié un communiqué dans lequel il décrit la peine prononcée contre le chef du Mouvement Ennahda, Rached Ghannouchi, et son gendre, Rafik Bouchleka, de 3 ans de prison et d’énormes amendes financières, comme « une décision injuste » et « une nouvelle injustice ».
Le communiqué affirmait que « l’accusation porterait sur la réception de financements étrangers dans ce que l’on appelle l’affaire de lobbying ».
Ennahdha a exprimé son “rejet du jugement (…) en raison de sa confiance dans l’innocence du parti, son respect de la loi, la transparence de ses relations et son souci de bien se comporter et de respecter les procédures et les lois”, selon ce qui a été déclaré, dans le texte de la déclaration.
Le Bureau exécutif a souligné que le mouvement Ennahdha “n’a jamais reçu de financement d’aucune entité étrangère”, ajoutant : “Son seul compte est sous le contrôle de toutes les institutions judiciaires et financières, et ne fait l’objet d’aucun soupçon”.
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