Le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, est en train d’endurer, depuis plusieurs jours, une énorme pression de la part des dirigeants d’Ennahdha et de 9alb Tounes, qui sont, quasiment, en train de le racketter, en conditionnant leur soutien, par le départ de plusieurs conseillers de La présidence du gouvernement, notamment, le chef du cabinet, qui sont en train de s’opposer à leurs desseins de faire nommer leurs partisans dans les hautes fonctions de l’administration.
Et il semble que la liste des noms dont Ennahdha et 9alb Tounes demandent la tête, soit assez longue, à en juger par le nombre de leurs hommes dont ils exigent, à priori, la nomination en tant que conseillers à la Kasbah. Puisqu’Ennahdha veut imposer Anouar Maârouf comme conseiller à la présidence du gouvernement, et Abdellatif Mekki, au poste de ministre de la santé, ou, à défaut, en cas de véto de Kaïs Saïed, en tat que conseiller chargé du dossier de la gestions de la pandémie du covid. Et, de son côté, 9alb Tounes exige la nomination de deux conseillers à La Kasbah, dont Ridha Belhaj, l’ancien dirigeant de Nidaa Tounes, au poste de conseiller politique et l’actuel porte-parole du parti Sadok Jabnoun.
Il semble donc, qu’Ennahdha et 9alb Tounes aient abandonné l’idée de faire passer par la force, leurs hommes, notamment des anciens ministres, au sein du gouvernement, comme ministres, comme le leur avait conseillé quelqu’un en leur affirmant qu’ils n’avaient pas à prêter serment, du moment qu’ils l’ont déjà fait lors de leurs précédentes nominations aux anciens gouvernements.
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