Le ministre de la santé, et ses collaborateurs ont, pourtant, tout fait pour freiner la campagne de vaccination anti covid en Tunisie. Tout le monde leur en voulait pour cela, mais, il faut reconnaitre qu’ils avaient leurs raisons pour le faire.
En effet, depuis la date où la campagne de la vaccination devait démarrer, les responsables du ministère de la santé ont tout fait pour la freiner, au lieu de la promouvoir. Résultat des courses, on se retrouve, en ce moment, au bout de plusieurs mois de campagne avec trop peu de citoyens vaccinés. Trop peu pour pouvoir casser les cercles de contamination dans le pays, et trop peu pour oser espérer couvrir la population contre les différentes souches qui sont en train de faire leur apparition.
Parmi les manœuvres de freinage de la campagne adoptées par le ministère de la santé, il y avait une campagne de communication absente, et parfois, s’il y avait une quelconque initiative, elle était discrète, timide, voire, même, maladroite, de façon à ce qu’elle ait eu des résultats négatifs.
Ne comprenant pas ce qui se passait, les citoyens ont décidé de prendre leur destin en main, et de lancer leur propre campagne de sensibilisation pour promouvoir la vaccination. Les tunisiens y ont, donc, mis du leur, et ont envahi les réseaux sociaux, pour convaincre les plus réticents d’aller se faire vacciner ou de s’inscrire à l’application Evax.
Finalement, cet effort populaire a payé, et la campagne démarra pour de bon. Elle démarra, pour se trouver à l’arrêt total, au bout de quelques jours.
On a, finalement, compris, que si les autorités sanitaires ne voulaient pas trop pousser vers la vaccination, elles avaient leurs raisons. Et c’était, essentiellement, pour camoufler leur échec pour ramener les vaccins en quantité suffisante. Et cela est principalement du à leur retard de choix et à leur absence de réactivité pour commander les vaccins, quand tous les pays s’arrachaient les premières doses.
Donc, pour revenir à l’effort des citoyens dans la promotion de la vaccination, cela a, malheureusement, abouti à l’arrêt total de l’opération suite à la rupture du stock des doses de vaccin.
Cela a commencé par les centres de Sousse qui ont été obligés de stopper l’opération, suivis de ceux de Sidi Bouzid, en attendant le reste des régions.
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