Le chef du gouvernement tunisien, Elyes Fakhfekh a annoncé, ce vendredi soir, le passage à la phase trois de la riposte à l’épidémie du coronavirus. Ce passage implique la prise de plusieurs décisions et la mise en place de nombreuses restrictions.
Parmi les dispositions prises par la Tunisie, Fakhfekh a cité la maîtrise des frontières du pays, pour essayer de freiner un tant soit peu l’importation de nouveaux cas de la maladie, en Tunisie.
Il a parlé de la suspension de tout trafic maritime avec le reste du monde et des restrictions plus ou moins importantes sur les liaisons aériennes avec nombre de pays.
Mais ce que Fakhfakh a omis de dire, ou peut-être lui a-t-on conseillé d’éviter le sujet, c’est d’éventuelles dispositions prises à l’égard des échanges et des transferts de personnes entre la Tunisie et sa voisine, la Libye.
La Libye demeure, en effet, une zone à très haut risque, à cause de l’absence d’un Etat et de la destruction quasi-totale de l’infrastructure sanitaire. En Libye, il semble qu’il n’y ait pas de tests virologiques, ni de stratégie de prévention, à proprement parler.
Toujours est-il que, devant le doute et le flou qui qualifie la situation en Libye, le premier responsable aurait certainement dû annoncer des décisions par rapport aux frontières avec ce pays. Sinon, il ferait bien de les prendre le plus rapidement possible, pour éviter plus de perte de temps et de courir des risques évitables !
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires