En pleine période de turbulences politiques, sociales et économique, et alors que les forces politiques en panne de ressources, n’arrivent plus à inquiéter le pouvoir en place, et alors que, même, la surpuissante UGTT n’arrive pas à imposer son mot, ne voilà-t-il pas que le Hizb-Ut-Tahrir, bureau de Tunis, juge opportun de monter en selle et de prôner son projet d’instaurer la « Khilafa ».
Les dirigeants du parti ont jugé opportun de reprendre la même formule qui a réussi onze ans auparavant. En pleine ébullition sociale, comme en 2011, ces islamistes extrémistes tentent de jouer sur la fibre spirituelle et religieuse. Ils invitent les gens, qui souffrent de la crise, à les rejoindre, en essayant de les convaincre que ce faisant, ils appliqueraient les directive divines, insinuant, probablement que ce qu’ils sont en train de subir pourrait être un châtiment divin. Ils font, par ailleurs, miroiter leurs habilités et leur maestria en matière d’économie, de politique, en éducation et même en relations internationales. De quoi leurrer, selon eux, les gens qui désespèrent de voir le pays en panne sèche, en leur promettant la même épopée conduite par le prophète Mohammed (SAWS) quand il a installé son Etat à Médine, s’ils sont prêts à instaurer le premier noyau de la Khilafa en Tunisie.
C’est, du moins, ce qui ressort d’un communiqué publié par le Hizb-Ut-Tahrir, bureau de Tunis, sur sa page facebook.
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