D’aucuns l’ont dit et répété. La Tunisie vit, en ces semaines le calme qui précède la tempête. Et cette tempête menace d’être plus que houleuse.
Le tunisien connu pour être bon vivant malgré tout est, actuellement, en train d’essayer de faire semblant de profiter des derniers jours de vacances. C’est vrai que les vacances cette année, seraient, plutôt, à oublier, à cause de la misère qui a étranglé tout le monde, empêchant le tunisien de jouir de ces semaines de relâche. Mais il fait croire que le tunisien tient à ses habitudes et à ses principes. Malgré le manque de moyens, il s’entête à faire semblant de savourer ses vacances. Il le fait, aussi, pour retarder une fâcheuse échéance, dont il redoute l’arrivée : La rentrée scolaire.
En effet, le père de famille est en train de faire abstraction de ce qui l’attend inéluctablement. Il sait que dans quelques jours, il va devoir se réveiller de sa torpeur et affronter l’ogre de la rentrée.
Or, avec les prix exercés ces deniers jours, en rapport avec tous les produits, mais, surtout, avec les fournitures scolaires qui s’annoncent plus chères que jamais, l’ogre de cette année sa, semble-t-il, être bien plus vorace que d’habitude.
Et là, ça risque de grincer fort. Car, si le tunisien accepte, tant bien que mal, de sacrifier des vacances ou des soirées estivales, il n’est nullement question pour lui, de laisser sa progéniture manquer de quoi que ce soit, dès qu’il s’agit d’école.
Donc, les dirigeants du pays devraient penser à cette échéance et à anticiper pour éviter une inflation assassine qui risque selon les estimations actuelles, de faire grimper l’addition des dépenses de la rentrée de près de 30%. Et une augmentation de prix de ce niveau, risque fort de faire mal. Non seulement au consommateur qui en sera, forcément frustré, mais aussi, aux responsables qui vont devoir affronter une fronde générale !
L’Etat gagnerait à mettre en place, dès maintenant un système infaillible de contrôle des prix pour mettre la pression sur les spéculateurs et les arnaqueurs de tous genres.
Bon entendeur… Salut !
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