Le député Yassine Ayari a dénoncé l’incapacité des institutions étatiques à agir en réponse au fait qu’il soit poursuivi par un pays étranger en sa qualité de député tunisien pour diffamation, s’étonnant que la présidence de la République ne passe pas par le ministère des Affaires étrangères, d’autant plus que le président de la République Kaïs Saïed a consacré, par exemple, environ 30 minutes de son temps pour contacter l’artiste Lotfi Adelli.
Il avait été surpris par l’accusation après avoir ouvert le dossier d’une société pétrolière française qui envisageait d’investir en Tunisie avant qu’il ne devienne clair que le propriétaire de la société était le frère d’un homme politique français soupçonné de blanchiment d’argent, a précisé Yassine Ayari dans une déclaration mardi, à radio Jawhara Fm.
Ayari a ajouté qu’il avait demandé par écrit au ministre de l’Industrie depuis 2018 de s’enquérir sur l’entreprise, mais il avait été surpris il y a un mois par une poursuite judiciaire à son encontre par la justice française suite à une plainte déposée par le propriétaire de l’entreprise française, alertant dans le même contexte sur le danger d’atteinte à la souveraineté tunisienne en ignorant les institutions de l’Etat tunisien, notamment la présidence de la République qui a reçu une notification par écrit sans aucune réponse de sa part.
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