La coordinatrice du programme national de lutte contre la rage au ministère de la Santé, le Dr Kawther Harabech, a confirmé que le ministère a élaboré depuis avril 2024 une stratégie nationale de lutte contre la rage, qui consiste à diffuser le traitement préventif dans tous les services d’urgence disponibles.
Elle a ajouté que la stratégie a approuvé la priorité d’intervention dans les zones chaudes ou infectées, et de travailler à la vaccination des animaux, en particulier des chiens domestiques, tandis que les municipalités s’occupent des animaux errants.
Plusieurs réunions ont également été organisées au niveau régional, donnant à chacun la permission d’intensifier les efforts et les travaux visant à réduire la situation épidémiologique en Tunisie, ainsi que de mettre le numéro vert à la disposition des citoyens pour recevoir leurs plaintes ou demandes de renseignements.
Elle a rapporté qu’au cours de la première semaine, environ 447 appels ont été reçus sur le numéro vert de tous les gouvernorats et que les questions posées portaient principalement sur la vaccination des chiens et des chats domestiques et des animaux utilisés dans le tourisme, comme les chevaux et les chameaux. La deuxième requête concernait les centres de vaccination pour les humains, et des appels ont également été reçus concernant des plaintes concernant des chiens errants et leur prolifération dans certaines régions.
Elle a indiqué que le Ministère de l’Agriculture a avancé la date de la campagne nationale de vaccination, qui était prévue pour début novembre, à septembre, et s’étend sur 3 mois, où elle se poursuivra jusqu’en novembre 2024, soulignant que la vaccination est également disponible dans tout le pays, dans les délégations régionales agricoles.
Elle a souligné que même si une personne est mordue par un animal vacciné, elle doit passer au centre de traitement antirabique, soulignant que la vaccination est annuelle et que son efficacité apparaît un mois après avoir reçu la vaccination.
Elle a rappelé que si l’animal meurt, il faut contacter l’Institut Pasteur pour le prendre afin de procéder aux analyses nécessaires et connaître la cause du décès.
Elle a indiqué que des vaccins ont été distribués dans les services d’urgence et les centres de santé de base des régions, pour soulager la pression sur l’Institut Pasteur, appelant à ce que les personnes se rendent dans ces centres en cas de morsure ou de griffure par un animal.
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