Dans une tentative de trouver une explication « acceptable » à sa visite non déclarée en Turquie, le lendemain de la chute du gouvernement proposé par son parti, Rached Ghannouchi, pour une fois en panne d’imagination, n’a rien trouvé de mieux que de prétendre qu’il est allé à Istanbul pour féliciter le président turc, suite à la mise en circulation d’une voiture prétendue de fabrication turque.
Il faut croire que Ghannouchi vit très mal sa défaite d’hier et l’assaut qui en a résulté, contre lui, de la part des membres de son parti, pour qu’il soit « perturbé » au point, d’être à court d’idées pour donner une explication plausible à sa visite éclair à Istanbul, le lendemain, même d’un marathon au parlement, qui s’est terminé par la défaite cuisante de son parti, mais aussi et surtout par l’émergence, pour la première fois, d’un front politique, capable de détrôner son parti et de l’écarter du pouvoir.
Il est impensable que Rached Ghannouchi, après tout ce qui s’est passé, ces dernières semaines et le revers subi par son mouvement, ait eu à l’esprit, à peine le vote fini, de prendre l’avion pour aller se réunir à huis clos avec Erdogan pour le féliciter de la mise en circulation d’une voiture supposée de fabrication turque.
Mais… Bon !
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