Dans son évaluation du bilan des 100 premiers jours du travail du gouvernement, le député du Courant Démocrate, Hichem Ajbouni a déclaré à la correspondante de Tunisienumérique à l’ARP, qu’il ne pouvait être « à la fois juge et partie » et que cette évaluation revenait principalement à la Presse ainsi qu’à la société civile.
Le député a toutefois rappelé que le gouvernement a consacré près des trois quarts de cette période à la lutte contre le Covid-19, la plus grande crise sanitaire que la Tunisie et le monde aient connue, estimant que le gouvernement a tout de même réussi à empêcher les dégâts que la pandémie aurait pu provoquer.
Le gouvernement ayant choisi le confinement comme solution, a certes privilégié la survie et la santé des tunisiens au dépend de la situation économique. Néanmoins, des efforts ont été déployés pour corriger certaines erreurs, a-t-il estimé, comme la digitalisation des tribunaux et des administrations qui se sont faites en un temps record.
En ce qui concerne les reproches fait à l’encontre de Mohamed Abbou, le ministre d’Etat chargé de la Fonction publique, de la Réforme administrative et de la Lutte contre la corruption, par rapport à l’affaire du “conflit d’intérêt » visant Fakhfekh , le député a répondu que le ministre n’a pas eu le temps de réunir toutes les données, vu que ces supputations n’ont vues le jour que Jeudi dernier.
Le député a aussi dévoilé que Abbou avait autorisé l’ouverture d’une enquête, suite à laquelle les résultats seront publiés en toute transparence, ajoutant que personne n’est au-dessus de la loi.
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