Décidément, rien ne va plus pour le ministre de la Santé du gouvernement Mechichi, si toutefois on peut le qualifier de tel… Car on se demande sérieusement pour qui roule ce ministre qui ose démentir, sur les médias et en public, son chef hiérarchique.
En effet, le lendemain de la dernière sortie médiatique du chef du gouvernement, au cours de laquelle il a assuré que rien n’a été dépensé du fonds 1818, à cause des entraves bureaucratiques, le ministre de la Santé s’est empressé de monter au créneau pour démentir son chef du gouvernement, alors, même, que ce dernier ne l’accusait en rien, puisqu’il parlait de l’époque qui a précédé sa prise de fonction à la tête du ministère de la Santé. C’est à croire que le ministre a été poussé à réagir par son entourage qui se serait senti visé par les affirmations du chef du gouvernement, puisqu’il critiquait un travail non accompli alors qu’ils étaient aux commandes du dossier de la lutte contre la Covid.
Le ministre s’est donc jeté à la première heure, sur le premier micro qui s’offrait à lui, pour assurer que pas moins de 52 milliards ont été dépensés de ce fonds et il a, même, précisé que cette somme a servi à acheter des ambulances et des lits de réanimation.
Il faut croire que cette riposte du ministre n’a pas du tout plu au chef du gouvernement, qui n’a pas raté la première opportunité que s’est présentée à lui, cet après midi, pour revenir à la charge en assurant qu’il savait ce qu’il disait et qu’il persistait à affirmer qu’aucun millime n’a été dépensé de ce fonds. Il a ajouté, en une évidente réponse au démenti de son ministre qui parlait d’achat d’ambulances et de lits de réanimation, que le tunisien n’avait rien à faire des démarches de commande de matériel. Il a expliqué que ce qui convainc le tunisien c’est de voir les ambulances en question circuler la rue et les lits de réanimation installés dans les services hospitaliers.
Il faut reconnaitre que Mechichi a raison de prendre cette affaire de la sorte, car il est malséant de la part de son ministre de prétendre que son chef du gouvernement ne connaissait rien de ses dossiers, et qu’il disait n’importe quoi.
Sachant le bilan pas trop brillant de ce ministre à la tête de son département, on ne donnerait pas cher de son maintien à son poste, à moins que ce qui se dit du fait qu’il soit soutenu en haut lieu, s’avère vrai !
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