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Tunisie – Il devient impératif et urgent d’opérer un remaniement ministériel !

Tunisie – Il devient impératif et urgent d’opérer un remaniement ministériel !

Il n’est plus possible, pour le chef du gouvernement, de se coltiner des boulets aux chevilles, comme certaines lumières de ministres, dont on a absolument tenu à l’affubler. Il en va de la survie de l’Etat.

Si ces super ministres plaisent autant, en haut lieu, qu’on les prenne, et qu’on en garnisse les allées du Palais. Mais pour gérer les affaires de la Tunisie, et des tunisiens, il nous faut des ministres qui, en plus d’être compétents, doivent avoir la volonté de travailler et de remplir leurs tâches.

Le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, devrait voir avec les « muftis » de la constitution, s’il n’y a pas un subterfuge, quelque part, qu’il pourrait utiliser, pour contourner le véto de Carthage, et mettre en place une équipe valable, capable de gérer les immenses problèmes du pays, qui sont, tous, aussi graves qu’urgents.

Comme si la catastrophe du ministre de la santé ne lui suffisait pas, le chef du gouvernement se trouve obligé de se coltiner un autre super-ministre super-compétent, et surtout, super-motivé, qui est le brillantissime ministre du commerce.

En effet, plein d’empressement et de bonne volonté, ce ministre a jugé utile d’ignorer les revendications des boulangers de la région de Sfax, malgré leur dernière grève. Il les a ignoré et il a, par la même occasion, négligé le droit des sfaxiens de se nourrir et d’acheter du pain.

Mais voilà que l’affaire lui éclate au visage, sous ses fenêtres. Dépités par tant d’indifférence envers leurs collègues de Sfax, les boulangers de tout le pays ont décidé de leur emboiter le pas, et ont déclaré une grève générale de trois jours. C’est alors qu’on dirait que ce ministre est sorti de sa torpeur, et s’est secoué, en mesurant l’immensité du problème qu’il a causé, et du désagrément qu’il a suscité pour les tunisiens. C’est comme s’ils n’en avaient pas assez avec les multiples crises qu’ils subissaient, pour qu’il leur rajoute le souci de faire le tour de la ville pour chercher du pain pour leurs enfants, et en acheter, s’il leur venait d’en trouver, par miracle, au prix fort.

C’est maintenant, après coup, et bien trop tard, que le ministre du commerce s’est réveillé de son coma, et s’est mis à supplier les boulangers de venir le rencontrer, et qu’il était tout disposé à les écouter et répondre à leurs doléances. Il est vrai que, pour lui, la notoriété de l’Etat est un terme dont il n’avait pas appris le sens.

Donc, et pour revenir au chef du gouvernement, il est devenu impératif et urgent de se débarrasser de ces incompétents qui sont en train de saboter ses efforts. Il devrait trouver une solution pour forcer la décision d’un remaniement ministériel, puisque l’évaluation de ces « lumières » est là !

Personne, pas même, le président de la République ne peut se donner le droit de punir les tunisiens de la sorte. Il est difficile de croire qu’ils l’ont élu pour subir çà !

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