Ils ont dicté leur loi, lors de cette alerte épidémiologique. Ils ont montré leur total mépris des jeunes qu’ils ont la charge d’éduquer et de leur avenir. Ils ont montré qu’ils n’ont pour seuls soucis que leur sécurité et leur confort matériel.
Les enseignants ont montré, à l’occasion de cette pandémie, qu’ils se considèrent au dessus du lot. Ils se croient supérieur à tout le monde. Alors que tout le monde s’est mobilisé, de son côté, pour combattre ce fléau et pour garder en activité le secteur dont il avait la charge, les enseignants ont fait preuve du plus incroyable des égoïsmes. Ils ont pensé à eux, à leur sécurité, et tant pis pour l’avenir des générations d’élèves. Çà leur est égal que les enfants du pays aient raté la moitié de l’année dernière et ils n’ont eu aucune hésitation à leur faire rater l’année en cours.
Les enseignants menés par leurs syndicats ont tout fait pour mettre la pression sur le gouvernement, afin de maintenir l’arrêt des cours dans les écoles et les lycées. Ils ont menacé de décréter les fermetures des établissements scolaires, de façon unilatérale et ont, déjà, entrepris de le faire, dans plusieurs régions. Enfin, ils ont trouvé la formule magique, en annonçant, la veille de la réunion du comité national de lutte contre le covid, qu’ils ont perdu quatre de leurs collègues, emportés par la maladie. Or, ils ne sont pas le premier corps de métier à déplorer des pertes. Ce n’est nullement, une raison de cesser toute activité et de fermer boutique, surtout s’ils sont le garants de l’avenir des générations futures. Les générations qui vont devoir reprendre le flambeau dans un monde qui leur sera ouvert, à la fin de cette calamité.
Tous les corps de métiers ont eu des pertes en vies humaines, les sécuritaires, les militaires, les soignants, les fonctionnaires. Tous ces fonctionnaires n’ont pour autant pas arrêté leur activité. Ils ont compris que la survie de la Nation est une priorité qui prime sur tout.
La situation de pandémie n’a-t-elle pas été comparée à une situation de guerre ? Une guerre que tous les membres de la société se devaient de mener ensemble, en consentant des sacrifices, pour essayer de sauver les meubles.
Si on prend les choses de ce point de vue, ce qu’on fait les enseignants dans cette guerre, en se retirant devant le risque et en abandonnant leurs devoirs et les soldats dont ils ont la garde, s’appelle « DESERTION ». La désertion, en plus du fait qu’elle soit passible de la peine capitale, est source, pour le déserteur, d’une honte et d’un déshonneur éternels.
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