Société

Tunisie – IMAGES : Les jardins de Carthage : Encore et toujours l’Etat de non Etat !

Tunisie – IMAGES : Les jardins de Carthage : Encore et toujours l’Etat de non Etat !

Quelle foutue idée que celle d’instaurer le pouvoir local en Tunisie et de donner aux élus locaux les pleins pouvoirs et la pleine latitude. Du coup, çà n’a pas raté, et çà a créé des Etats dans l’Etat, et, surtout, des Etats de non Etat et de non-droit.

Et comme toujours, l’un des meilleurs exemples, à ce chapitre, reste le quartier des jardins de Carthage. Un quartier supposé huppé abandonné par les autorités locales, à toute sorte d’abus, en affichant de l’indifférence, ou une passivité coupable à l’égard de ces dépassements.

Ainsi, les riverains sont abandonnés aux hordes de chiens errants, au danger de tomber dans les bouches d’égouts béantes, au danger des chantiers des immeubles sans aucune protection pour les passants… Autant de dangers dus à l’inaction et le manquement au devoir des autorités locales. En plus de cela, les riverains sont, aussi, abandonnés au comportement délictueux de certaines personnes qui bafouent toutes les lois et se permettent d’agresser les gens, avec le sentiment d’impunité totale, jouant sur l’indifférence des autorités locales, voire, pire, sur une certaines « complaisance » de leur part.

Dernièrement, un individu a choisi le rez de chaussée d’un immeuble de ce quartier, pour y installer une pizzeria. Mais, comme au début, il devait se conformer à la loi, il a dû monter une drôle d’évacuation des fumées de sa cuisine, en s’agrippant, tel du lierre, à la façade d’un immeuble voisin, encore en chantier.

Par la suite, une fois ses autorisations obtenues, il a vite fait de se délester de cet attirail, en démontant la partie inférieure du tube d’évacuation, laissant suspendue, la deuxième moitié.

Et il a installé une cheminée trop courte, de façon à incommoder tous les habitants de l’immeuble. Il s’est, même, permis de perforer le mur de l’immeuble pour mieux enfumer ses voisins, et de mettre des tas de bois sur leur rampe d’accès au parking.

Le tout devant l’impuissance des voisins malgré leurs multiples plaintes auprès des autorités locales qui ont brillé par leur silence complice.

Il semble que ces menus tracas soient la rançon de la mise en place des pouvoirs locaux, et leur gestion pas des novices. Mais devant autant de laisser-aller et de dépassements, il va bien falloir que le pouvoir central assume ses responsabilités et rappelle à l’ordre les responsables locaux qui ne font as leur travail, et qui défient tout le monde, y compris le pouvoir central, sous prétexte qu’ils bénéficient du plébiscite des citoyens.

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