Dans une déclaration datant du 30 novembre 2020, le député Imed Aouled Jebril a affirmé que le ministre de l’Environnement et des collectivités locales n’a aucune intention de rendre les déchets italiens et qu’il chercherait plutôt à s’en débarrasser en les brulant dans les usines de ciment.
Il s’agit d’une « Mafia tuniso-italienne », a affirmé le député qui a trouvé suspect le fait que les italiens dépensent autant d’argent pour se débarrasser de simples déchets domestiques. En effet, des armes, de la drogue et des matières toxiques et illégales peuvent se cacher dans les détritus importés, a-t-il relevé.
Aouled Jebril a également rappelé que le PDG de « VALIS », en personne avait déclaré qu’il a été contacté par le ministre de l’Environnement qui lui a demandé de faire oublier cette histoire, s’étonnant que cette déclaration soit passée inaperçue.
Soulignant que le dirigeant de la Société VALIS porte le même nom de famille que le ministre (Aroui), le député s’est demandé s’il n’y aurait pas un lien familial entre les deux.
Il a, par ailleurs dénoncé le limogeage du directeur général de l’Agence nationale de gestion des déchets affirmant que la politique du « Bouc émissaire » est devenue, depuis quelque temps, monnaie courante.
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