L’analyste politique, Imed Ben Halima a déclaré aujourd’hui aux journalistes de Tunisienumérique que le dialogue national lancé par l’UGTT vise en premier lieu à apporter certaines réformes politiques, dont la mise en place de la Cour constitutionnelle et la modification de la loi électorale.
Ce dialogue est voué à l’échec, a-t-il estimé, vu que quels que soient ses résultats, aucune résolution ne pourra être mise en application sans le passage préalable par le Parlement.
Or, l’UGTT a exclu du dialogue nationale la coalition Al Karama pour ses positions anti-syndicalistes et le président de la République, Kais Saied a déclaré qu’il n’était pas prêt à dialoguer avec des personnes corrompus (faisant allusion à Qalb Tounes), a affirmé Ben Halima, ajoutant que le PDL, ne sera pas non plus partie du dialogue.
Ben Halima a par ailleurs estimé que le président de la République avait transformé cette initiative de dialogue nationale en une simple consultation nationale en faveur de son projet politique.
La seule partie à qui ce dialogue profiterait, en plus de Kais Saied, est Ennahdha qui craint que son ennemi historique, le Parti Destourien Libre, puisse ressusciter et réunir de nouveau tous ses partisans pour écarter le Mouvement Islamiste du pouvoir, a-t-il ajouté.
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