Intervenant hier sur la chaîne Nationale, le président du bloc Ennahdha Imed Khmiri a estimé qu’ucun parti ne doit être exclu du dialogue national, en particulier les partis qui ont une grande représentativité au Parlement.
Khmiri a aussi affirmé que le dialogue ne doit pas porter atteinte à la stabilité du pays et qu’il ne doit pas être conditionné par la démission du chef du gouvernement, Hichem Mechichi ni par l’adoption de la motion de censure contre le président de l’Assemblée des Représentants du Peuple, Rached Ghannouchi.
Indiquant que l’instabilité gouvernementale nuit à l’image de la Tunisie à l’étranger, Khmiri a souligné que le message diffusé aux partenaires internationaux n’est pas rassurant. Selon lui, les revendications relatives à la démission de Hichem Mechichi et Rached Ghannouchi auront des répercussions néfastes sur la situation économique.
D’après Khemiri, les parties concernées par le dialogue national doivent établir une liste des priorités qui comprend l’amélioration de la situation économique, l’équilibre budgétaire de l’Etat, la réforme du système de subvention, les institutions publiques, financières et bancaires et les caisses sociales.
Khemiri a, par ailleurs, commenté l‘initiative de Kais Saied consistant à faire participer les jeunes, notant que cette dernière n’est pas très claire, appelant le Chef de l’Etat à expliciter les détails de cette initiative.
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