L’entreprise Elouhoum a lancé, en décembre dernier, des consultations internationales qui ont conduit à la sélection d’un fournisseur de viande de bœuf réfrigérée. Les premières quantités devraient arriver le 29 janvier, d’autres quantités suivront plus tard, selon ce que le PDG de l’entreprise, Tarek Ben Jazia, a déclaré à la presse, aujourd’hui, 17 janvier 2025.
La fourniture de ces quantités s’inscrit dans le cadre du rôle régulateur d’approvisionnement du marché en viande rouge.
Ben Jazia a souligné que l’exonération des droits de douane sur les importations de viande de la société inscrite dans la loi de finances 2025 s’inscrit dans le cadre d’un projet plus vaste de reconstitution du cheptel, qui nécessite une période de temps relativement longue. « C’est pourquoi la loi de finances 2025 a approuvé l’exonération des droits de douane pour les entreprises de viande sur les quantités de viande réfrigérée importées, une procédure qui s’étendra sur trois ans.
Concernant les prix, Ben Jazia a expliqué que cette viande sera disponible au consommateur au prix de 35 dinars, et la viande de poitrine à 26 dinars.
Ces quantités seront distribuées en coordination avec la Chambre Nationale des Bouchers et les principaux espaces commerciaux afin de garantir qu’elles soient distribuées à la plus grande échelle possible sur tout le territoire.
En ce qui concerne l’agneau, Ben Jazia a confirmé que l’entreprise a conclu un contrat avec un fournisseur étranger et que des quantités d’agneau seront fournies à des « prix appropriés » par rapport aux prix actuels du marché de l’agneau local, qui varient entre 45 et 48 dinars, et dans un certain nombre de régions, le prix a atteint 50 dinars, a-t-il précisé.
Il a souligné que la livraison de 1.500 tonnes de viande de bœuf et la même quantité d’agneau est prévue, et les quantités fournies pourraient atteindre 5.000 tonnes.
Ben Jazia a ajouté que la viande importée est de la viande réfrigérée et est différente de la viande congelée, ce qui signifie qu’il s’agit de viande fraîche et qu’elle n’a pas été abattue il y a plus de deux jours, selon lui.
Il a ajouté que l’intervention de l’entreprise de viande est nécessaire pour réguler le système de viande rouge, qui souffre de nombreux problèmes, soulignant que le cheptel a diminué d’environ 40 pour cent au cours des dernières années pour les vaches et les moutons.
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