L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a appelé “toutes les autorités à augmenter l’état de vigilance et de prudence et à empêcher que la Tunisie ne serve de couloir de passage d’armes, une route ou un refuge à l’Etat islamique vers la Libye “, selon un communiqué, publiée ce jeudi 26 décembre 2019, au lendemain de la visite en Tunisie du président turc Recep Tayyip Erdogan.
La centrale syndicale a exprimé sa pleine confiance en “notre armée nationale et nos forces de sécurité pour protéger le sol et la souveraineté du pays”.
L’organisation de travail a condamné “la guerre en cours en Libye qui n’a fait que détruire, tuer et ruiner”.
Elle a condamné “l’ingérence étrangère dans les affaires libyennes et mis en garde contre les appels à la guerre de certains pays qui battent les tambours”.
L’UGTT considère que “la résolution des différends libyens se fera qu’uniquement par des moyens internes et éloignés de l’ingérence de pays étrangers qui ne servent que leurs intérêts”.
Elle a souligné que “la politique étrangère tunisienne privilégie les intérêts du pays qui devraient occuper la place suprême tout en respectant le droit de fraternité et de voisinage et en refusant de s’impliquer dans des alliances internationales suspectes, quelle que soit leur couverture pour mettre fin aux combats entre eux”.
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